Nouvelles peintures et gravures rupestres de l’Atlas saharien – Paris, 18 avril 2017

Malika Hachid est une préhistorienne algérienne, directeur de recherche et ancienne directrice du Parc national du Tassili n’ajmer. Elle a participé à de nombreuses expéditions qui ont permis de révéler un peu plus le formidable patrimoine du désert saharien.

Lors de cette conférence, elle va pouvoir ajouter des pages à son ouvrage, paru en 1992, intitulé Les pierres écrites de l’Atlas saharien. Car en 25 ans, de nombreux sites ont été (re)découverts. Elle évoquera donc de nouvelles gravures et peintures rupestres qui viennent enrichir le corpus atlantique avec, notamment, des représentations de l’ère du bronze révélant d’importantes migrations du Sud vers le Nord. Ces découvertes permettent, en outre, de préciser la chronologie relative de l’art rupestre saharien.

DATE
Le mardi 18 avril 2017 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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PARTICIPATION AUX FRAIS
6 euros

Contact
06 86 24 21 94

DINER
Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le samedi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

Acteurs culturels et politiques au Sahara aujourd’hui – Paris, 21/02/2017

En quelques années, de nombreuses initiatives et pratiques culturelles nouvelles ont émergé au Sahara. Pour partie, elles sont nées de courants politiques ou de conséquences de phénomènes politiques.
Au cours de cette conférence, nous vous proposons de les découvrir et de vous faire une idée sur les acteurs culturels et politiques en présence au Sahara aujourd’hui.
C’est Arnaud Contreras, auteur, producteur pour RFI et France Culture et photographe, qui a parcouru et parcourt sans relâche les étendues sahariennes (et bien d’autres contrées…) qui nous fera partager ses découvertes et sa connaissance du Sahara d’aujourd’hui. 
Il a en particulier publié, en juillet 2015, le livre Sahara Rocks!,  qui mettait en lumière, et en images, les liens si particuliers entre musique et politique au Sahara.

 

 

DATE
Le mardi 21 février 2017 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le samedi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

Les implications sociétales de la domestication du mil – Paris, 10/01/17

En sociologie, la culture définit ce qui est commun à un groupe d’individus, ce qui le soude, c’est-à-dire ce qui est appris, transmis, produit et créé. Pour l’UNESCO, dans son sens le plus large, la culture peut être considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels , matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. 

Dans les sociétés modernes, par abus de langage, on utilise souvent le mot culture pour désigner l’offre de pratiques et de services culturels, en particulier dans le domaine des arts et des lettres.

Masi la culture, c’est aussi l’agriculture ! Dans ce contexte, une culture est une production végétale tirée de l’exploitation de la terre. Ce terme désigne aussi une plante cultivée c’est-à-dire une espèce végétale cultivée, par exemple le blé, la pomme de terre ou… le mil !

Voilà qui nous ramène au sujet de la conférence que va donner Christian Dupuy, chercheur associé à l’institut des mondes africains, le mardi 10 janvier 2017  à l’Iremmo. Il exposera comment la culture du mil a eu des implication majeurs sur la culture des sociétés africaines.

Le mil, est le nom donné en Afrique aux multiples formes du millet. Généralement, il s’agit du millet perle (Pennisetum glaucum), la plus cultivée de toutes les espèces de millet, sur environ 50 % des surfaces. Si on parle de gros mil , il s’agit d’une autre céréale : le sorgho.

Le mil constitue de nos jours la base de l’alimentation d’un grand nombre des habitants du Sahara et du sahel. Les hasards de la génétique alliés à l’observation et à l’ingéniosité des hommes ont permis au mil domestique d’acquérir des caractères très avantageux qui expliquent le succès de cette culture céréalière. En quoi consistent ces caractères ? À partir de quelle époque et où ont-ils été acquis ? Quelles conséquences a eu le développement de cette agriculture sur l’organisation de la société ouest-africaine. Des données archéo-botaniques, phylogénétiques et archéologiques enregistrées depuis peu, fournissent des éléments de réponse.

 

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ATTENTION

Pour fêter la nouvelle année et échanger nos vœux, le comité d’Île de France des Sahariens sera heureux de vous offrir un apéritif avant la conférence.

Venez donc dès 18 heures 30 !

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DATE
Le mardi 10 janvier 2017 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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Charles de Foucauld au Sahara : le militaire, le savant, l’ermite – Paris, 13/12/16

Charles de FoucauldMort tragiquement le 1er décembre 1916, à Tamanrasset, Charles de Foucauld est une des images symboliques de la France au Sahara.

Une image que la France coloniale, la République et l’Église catholique se sont efforcées de forger, soutenues en cela par des dizaines et des dizaines d’ouvrages plus ou moins biographiques, en mêlant la foi d’un croyant, l’engagement d’un militaire et l’œuvre d’un savant. Tout ceci sans rien retirer à la réalité d’une personnalité hors du commun arpentant sans relâche des territoires hostiles, à la qualité des travaux scientifiques dont on mesure aujourd’hui encore toute la rigueur et à la spiritualité profonde d’un missionnaire qui a prolongé la tradition des pères du désert.

Ce sont plus particulièrement les facettes du militaire et du savant qui seront  traitées lors de cette conférence afin de tenter d’en mesurer l’importance au cœur d’un destin exceptionnel.

Michel Pierre, est un historien français, spécialiste d’histoire pénale et d’histoire coloniale, auteur de plusieurs ouvrages sur ces questions. Après des fonctions d’enseignement, il a exercé des responsabilités culturelles en France et à l’étranger pour le compte du ministère français des Affaires étrangères, en particulier en Algérie.

DATE
Le mardi 13 décembre 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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Le voyage de Gustav Nachtigal, premier explorateur européen au Tibesti – Paris, 15/11/16

Gustav Nachtigal

En 1869 le chirurgien allemand, de santé fragile, émigra en Afrique du Nord pour bénéficier d’un climat plus clément. Rapidement, il profita de son statut de médecin militaire pour participer à de nombreuses expéditions.

Gustav Nachtigual est envoyé par le chancelier Bismarck pour prendre contact avec le Sultan du Bournou, région au sud-est du Lac Tchad.

Il quitte Tripoli pour un périple extrêmement aventureux qui le mènera jusqu’à Khartoum , en 1874.

Il fut le 1er européen à parcourir le Tibesti, zone désertique située au nord du Tchad. Cela dans des conditions extrêmement dangereuses et très dures physiquement. Sa présence en ces contrées instables fut très directement l’enjeu de tension entre clans, dans un contexte conflictuel et dangereux. Il ramènera de cette expédition un récit inédit et précieux sur les différentes tribus, leurs organisations sociales, les occupations des territoires sans négliger les aspects géographiques de ces étendues inconnues des Européens.

Catherine Baroin, anthropologue africaniste et chercheur au CNRS, apportera un éclairage inédit sur ce « voyage »…

 

 

DATE
Le mardi 15 novembre 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le vendredi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

Programme des conférences en Île de France 2016-2017

Conférences des SahariensLe cycle de conférences des Sahariens de la région Île de France redémarre début octobre pour la saison 2016-2017. Ces conférences, ouvertes à tous, se tiennent au cœur de Paris dans les locaux de l’iReMMO-l’Harmattan, une fois par mois, d’octobre à juin, un mardi à 19 heures.
D’une durée de 2 heures, associant la présentation d’un spécialiste et des échanges fournis, elles se prolongent pour ceux qui le souhaitent, habituellement en présence du ou des conférenciers, par un couscous traditionnel servi dans un lieu proche de la salle qui nous accueille.

Inscrivez dès maintenant ces dates dans votre agenda. Nous souhaitons vous y voir nombreux…

DATES

  • Mardi 11 octobre 2016, à 19 heures
    L’oasis de Selima (Soudan), sur « la piste des  40 jours », du commerce caravanier du Soudan au Nil
    Franck Derien et Coralie Gradel, anthropologue et archéologue, chercheurs, associés au CEDEJ (Centre d’études et de documentation économiques, juridiques et sociales) de Khartoum.
  • Mardi 15 novembre 2016, à 19 heures
    Le voyage de Gustav Nachtigal, premier explorateur européen au Tibesti (1869)
    Catherine Baroin, anthropologue, directeur de recherche au CNRS.
  • Mardi 13 décembre 2016, à 19 heures
    Charles de Foucauld au Sahara, l’ermite, le savant et le militaire (1905-1916)
    Michel Pierre, ancien diplomate, écrivain.
  • Mardi 10 janvier 2017, à 19 heures
    Les implications sociétales de la domestication du mil
    Christian Dupuy, chercheur associé à l’institut des mondes africains.
  • Suite du programme en cours de validation

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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Revoir des autruches dans l’Aïr ? – Paris, 17/05/16

Autruches au NigerLe Niger abritait, jusqu’au début de la décennie 1990, la dernière population sauvage importante de l’autruche à cou rouge.

Plus précisément, on trouvait encore des autruches (Struthio camelus camelus, oui les autruches sont de la même famille que le chameaux…) dans le massif de l’Aïr et dans la réserve naturelle nationale de l’Aïr-Ténéré.

Les habitants de l’Air ne mangent pas d’oiseaux et ne chassaient donc pas l’autruche. Cet animal est d’ailleurs populaire sur le plan culturel et emblématique de l’idée d’un environnement de qualité à laquelle ils sont attachés.

Le conférencier Nils Robin, ancien directeur adjoint de l’Agence française de développement au Niger et membre de la société ornithologique de l’Ouest africain, a soutenu un projet de réintroduction de l’autruche du Niger, un projet de développement et de conservation durable,  avec des experts de la biodiversité, notamment de l’ornithologie. En effet, au-delà de la préservation de cet animal, Nils Robin nous expliquera que c’est tout un écosystème qui est en jeu et qu’il est très difficile de le rétablir.

 

DATE
Le mardi 17 mai 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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La musique Toubou – Paris, 12/04/16

Luth du TchadLes Toubous, nomades du Sahara, occupent un vaste territoire s’étendant du Lac Tchad au sud de la Libye. Leur musique s’appuie sur l’utilisation de divers instruments comme la vièle, le luth – un modèle très spécifique aux Toubou – ou le tambour.
Leur repertoire musical, très codifié, est classé en cinq types principaux : chants de louange, chants collectifs de femmes, chant solitaire et deux genres instrumentaux, la timbale de chef et la vièle ou le luth.
Comme de nombreux aspects de la société toubou, le domaine musical est fortement structuré par des règles sociales strictes, très codifiées. Quelques exemples des critères sur lesquels sont basés ces règles : l’identité des musiciens ou celle de l’auditoire, la nature de la musique et les circonstances où elle est jouée ou chantée. Si les chants de griots ou les chants et danses de femmes sont publics, un chamelier n’entonne sa complainte que s’il est seul ou en présence d’un ou deux compagnons, qui plus est de son âge ! Ou, encore, les réunions de jeunes sont liées à la musique instrumentale…

Au cours de cette conférence donnée par Catherine Baroin, anthropologue africaniste, chercheur au CNRS, spécialiste des Toubou du Niger et du Tchad, nous fera découvrir ce monde méconnu. Elle nous fera écouter des exemples de quelques-uns de ces types de musique : chants de selle du méhariste, chants de femmes, tambour, luth…

 

DATE
Le mardi 12 avril 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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La culture de la spiruline à Tamanrasset – Paris, 08/03/16

Capture d’écran 2016-03-06 à 23.54.01

Abdelkader Hiri, originaire et habitant de Tamanrasset, est un spécialiste de la recherche et du développement de la spiruline.

Nous avons la chance qu’il ait accepté de faire le déplacement jusqu’en France pour témoigner de son expérience de culture de la spiruline au coeur du Sahara.

La spiruline est à la mode. En effet, selon un expert de la FAO, 15 grammes de spiruline sèche équivaudraient, sur le plan nutritionnel, à environ 100 grammes de viande de bœuf, tant en protéines qu’en vitamines et sels…
Le marketing en a fait une matière inconnue découverte récemment dans un lac perdu du Yucatan. En fait, sa présence avait été repérée il y a bien longtemps au Tchad par les ethnologues Monique et Max-Yves Brandily : les populations de l’ouest du lac Tchad en connaissaient les vertus et l’exploitaient.
Depuis quelques années, de nombreux programmes dans différents points du globe ont participé à sa mise en production. À Tamanrasset, un centre de production associatif a été créé sous l’impulsion d’Abdelkader Hiri.
C’est cette expérience dont il nous fera part et qui sera également exposée dans le numéro 215 à paraitre de notre revue Le Saharien.

 

DATE
Le mardi 8 mars 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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Le massif de l’Ennedi au Tchad, géologie richesse de l’art rupestre – Paris, 10/02/16

soleilhavoup_tchadLa prochaine conférence qui se tiendra à Paris le 9 février 2016 portera sur le massif de l’Ennedi au Tchad et notamment sur les gravures rupestres qu’il abrite.

L’Ennedi est un massif saharien gréseux situé au nord-est du Tchad, dont la diversité et la beauté des paysages émerveillent.

On y rencontre de nombreuses caravanes qui le sillonnent encore aujourd’hui comme il y a plusieurs millénaires.

François Soleihavoup, chercheur en art rupestre saharien et membre de notre association, nous le fera découvrir ou redécouvrir à travers les exceptionnelles gravures rupestres de Niola Doa. Le site recèle un ensemble d’œuvres uniques, dont le mystère reste encore à percer.

De très rares expéditions se sont rendues sur le site. Suite à celle qu’il a menée en novembre 2014, Francois Soleihavoup nous exposera quelques hypothèses pour une  meilleure compréhension  des personnages mystérieux qui y sont représentés.

Cette expédition a déjà fait l’objet d’une très intéressante parution en septembre 2015  dans le numéro 535 de la revue Archéologia produit et sera à nouveau relatée dans le numéro 215 à paraitre de notre revue Le Saharien.

 

DATE
Le mardi 20 février 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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