Le voyage de Gustav Nachtigal, premier explorateur européen au Tibesti – Paris, 15/11/16

Gustav Nachtigal

En 1869 le chirurgien allemand, de santé fragile, émigra en Afrique du Nord pour bénéficier d’un climat plus clément. Rapidement, il profita de son statut de médecin militaire pour participer à de nombreuses expéditions.

Gustav Nachtigual est envoyé par le chancelier Bismarck pour prendre contact avec le Sultan du Bournou, région au sud-est du Lac Tchad.

Il quitte Tripoli pour un périple extrêmement aventureux qui le mènera jusqu’à Khartoum , en 1874.

Il fut le 1er européen à parcourir le Tibesti, zone désertique située au nord du Tchad. Cela dans des conditions extrêmement dangereuses et très dures physiquement. Sa présence en ces contrées instables fut très directement l’enjeu de tension entre clans, dans un contexte conflictuel et dangereux. Il ramènera de cette expédition un récit inédit et précieux sur les différentes tribus, leurs organisations sociales, les occupations des territoires sans négliger les aspects géographiques de ces étendues inconnues des Européens.

Catherine Baroin, anthropologue africaniste et chercheur au CNRS, apportera un éclairage inédit sur ce « voyage »…

 

 

DATE
Le mardi 15 novembre 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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PARTICIPATION AUX FRAIS
6 euros

Contact
06 86 24 21 94

DINER
Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le vendredi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

Le Sahara de Maximilen Brugmann – Musée saharien, Le Crès (34), du 19/11/16 au 14/01/17

Le Sahara Maximilien BruggmannUne exposition exceptionnelle va se tenir au Musée saharien du Crès, du 19 novembre 2016 u 14 janvier 2017, à l’occasion de la célébration de son deuxième anniversaire. Avec un point d’orgue : la journée du 19 novembre 2016…

Le matin réunira, dès 10 heures, les Sahariens, autrement dit les membres de la Rahla – Amicale des Sahariens du Comité Languedoc-Roussillon, présidé par Bernad Adell fondateur du Musée saharien.. 

L’après-midi, le musée sera ouvert au public, dès 16 heures.

À 17 heures, Bernard Adell présentera la dernière acquisition du musée : un char garamantique reproduit en grandeur nature par Jean Spruytte, d’après une gravure rupestre datant de plus de 1 500 ans av. J.-C. Une pièce unique !

À 17 heures 30, débuter le vernissage de l’exposition « Le Sahara de Maximilien Bruggmann » : 25 photographies rares dont cinq monumentales (150 cm x 150 cm). Décédé en août dernier, Maximilien Bruggmann était un des plus célèbres photographes suisses. Sa grande passion fut le Sahara, où il a organisé plus de dix expéditions dont il a tiré plusieurs livres de référence.
Pour agrémenter la visite de l’exposition et du musée, il sera servi du thé à la menthe accompagné de pâtisseries sahariennes.

À 19 heures, dans la salle du bas, sera projeté le film « Ombres bleues du Tassili » tourné entre 1961 et 1962 par Maximilien Bruggmann avec ses six chameaux, sa caméra Bolex et un enregistreur Nagra à manivelle…

Cette projection sera suivie de la présentation par Alex Décotte, réalisateur, du reportage réalisé 50 ans plus tard sur les traces de Maximilien Bruggmann dans le Tassili, avec la participation de Jean-Claude Bourgeon, guide saharien.

Pour en savoir plus : www.museesaharien.fr

Programme des conférences en Île de France 2016-2017

Conférences des SahariensLe cycle de conférences des Sahariens de la région Île de France redémarre début octobre pour la saison 2016-2017. Ces conférences, ouvertes à tous, se tiennent au cœur de Paris dans les locaux de l’iReMMO-l’Harmattan, une fois par mois, d’octobre à juin, un mardi à 19 heures.
D’une durée de 2 heures, associant la présentation d’un spécialiste et des échanges fournis, elles se prolongent pour ceux qui le souhaitent, habituellement en présence du ou des conférenciers, par un couscous traditionnel servi dans un lieu proche de la salle qui nous accueille.

Inscrivez dès maintenant ces dates dans votre agenda. Nous souhaitons vous y voir nombreux…

DATES

  • Mardi 11 octobre 2016, à 19 heures
    L’oasis de Selima (Soudan), sur « la piste des  40 jours », du commerce caravanier du Soudan au Nil
    Franck Derien et Coralie Gradel, anthropologue et archéologue, chercheurs, associés au CEDEJ (Centre d’études et de documentation économiques, juridiques et sociales) de Khartoum.
  • Mardi 15 novembre 2016, à 19 heures
    Le voyage de Gustav Nachtigal, premier explorateur européen au Tibesti (1869)
    Catherine Baroin, anthropologue, directeur de recherche au CNRS.
  • Mardi 13 décembre 2016, à 19 heures
    Charles de Foucauld au Sahara, l’ermite, le savant et le militaire (1905-1916)
    Michel Pierre, ancien diplomate, écrivain.
  • Mardi 10 janvier 2017, à 19 heures
    Les implications sociétales de la domestication du mil
    Christian Dupuy, chercheur associé à l’institut des mondes africains.
  • Suite du programme en cours de validation

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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PARTICIPATION AUX FRAIS
6 euros

DINER
Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le vendredi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

 

 

 

 

Revoir des autruches dans l’Aïr ? – Paris, 17/05/16

Autruches au NigerLe Niger abritait, jusqu’au début de la décennie 1990, la dernière population sauvage importante de l’autruche à cou rouge.

Plus précisément, on trouvait encore des autruches (Struthio camelus camelus, oui les autruches sont de la même famille que le chameaux…) dans le massif de l’Aïr et dans la réserve naturelle nationale de l’Aïr-Ténéré.

Les habitants de l’Air ne mangent pas d’oiseaux et ne chassaient donc pas l’autruche. Cet animal est d’ailleurs populaire sur le plan culturel et emblématique de l’idée d’un environnement de qualité à laquelle ils sont attachés.

Le conférencier Nils Robin, ancien directeur adjoint de l’Agence française de développement au Niger et membre de la société ornithologique de l’Ouest africain, a soutenu un projet de réintroduction de l’autruche du Niger, un projet de développement et de conservation durable,  avec des experts de la biodiversité, notamment de l’ornithologie. En effet, au-delà de la préservation de cet animal, Nils Robin nous expliquera que c’est tout un écosystème qui est en jeu et qu’il est très difficile de le rétablir.

 

DATE
Le mardi 17 mai 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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PARTICIPATION AUX FRAIS
6 euros

DINER
Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le vendredi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

La musique Toubou – Paris, 12/04/16

Luth du TchadLes Toubous, nomades du Sahara, occupent un vaste territoire s’étendant du Lac Tchad au sud de la Libye. Leur musique s’appuie sur l’utilisation de divers instruments comme la vièle, le luth – un modèle très spécifique aux Toubou – ou le tambour.
Leur repertoire musical, très codifié, est classé en cinq types principaux : chants de louange, chants collectifs de femmes, chant solitaire et deux genres instrumentaux, la timbale de chef et la vièle ou le luth.
Comme de nombreux aspects de la société toubou, le domaine musical est fortement structuré par des règles sociales strictes, très codifiées. Quelques exemples des critères sur lesquels sont basés ces règles : l’identité des musiciens ou celle de l’auditoire, la nature de la musique et les circonstances où elle est jouée ou chantée. Si les chants de griots ou les chants et danses de femmes sont publics, un chamelier n’entonne sa complainte que s’il est seul ou en présence d’un ou deux compagnons, qui plus est de son âge ! Ou, encore, les réunions de jeunes sont liées à la musique instrumentale…

Au cours de cette conférence donnée par Catherine Baroin, anthropologue africaniste, chercheur au CNRS, spécialiste des Toubou du Niger et du Tchad, nous fera découvrir ce monde méconnu. Elle nous fera écouter des exemples de quelques-uns de ces types de musique : chants de selle du méhariste, chants de femmes, tambour, luth…

 

DATE
Le mardi 12 avril 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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PARTICIPATION AUX FRAIS
6 euros

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Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le vendredi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

La culture de la spiruline à Tamanrasset – Paris, 08/03/16

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Abdelkader Hiri, originaire et habitant de Tamanrasset, est un spécialiste de la recherche et du développement de la spiruline.

Nous avons la chance qu’il ait accepté de faire le déplacement jusqu’en France pour témoigner de son expérience de culture de la spiruline au coeur du Sahara.

La spiruline est à la mode. En effet, selon un expert de la FAO, 15 grammes de spiruline sèche équivaudraient, sur le plan nutritionnel, à environ 100 grammes de viande de bœuf, tant en protéines qu’en vitamines et sels…
Le marketing en a fait une matière inconnue découverte récemment dans un lac perdu du Yucatan. En fait, sa présence avait été repérée il y a bien longtemps au Tchad par les ethnologues Monique et Max-Yves Brandily : les populations de l’ouest du lac Tchad en connaissaient les vertus et l’exploitaient.
Depuis quelques années, de nombreux programmes dans différents points du globe ont participé à sa mise en production. À Tamanrasset, un centre de production associatif a été créé sous l’impulsion d’Abdelkader Hiri.
C’est cette expérience dont il nous fera part et qui sera également exposée dans le numéro 215 à paraitre de notre revue Le Saharien.

 

DATE
Le mardi 8 mars 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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6 euros

DINER
Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le vendredi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

Le massif de l’Ennedi au Tchad, géologie richesse de l’art rupestre – Paris, 10/02/16

soleilhavoup_tchadLa prochaine conférence qui se tiendra à Paris le 9 février 2016 portera sur le massif de l’Ennedi au Tchad et notamment sur les gravures rupestres qu’il abrite.

L’Ennedi est un massif saharien gréseux situé au nord-est du Tchad, dont la diversité et la beauté des paysages émerveillent.

On y rencontre de nombreuses caravanes qui le sillonnent encore aujourd’hui comme il y a plusieurs millénaires.

François Soleihavoup, chercheur en art rupestre saharien et membre de notre association, nous le fera découvrir ou redécouvrir à travers les exceptionnelles gravures rupestres de Niola Doa. Le site recèle un ensemble d’œuvres uniques, dont le mystère reste encore à percer.

De très rares expéditions se sont rendues sur le site. Suite à celle qu’il a menée en novembre 2014, Francois Soleihavoup nous exposera quelques hypothèses pour une  meilleure compréhension  des personnages mystérieux qui y sont représentés.

Cette expédition a déjà fait l’objet d’une très intéressante parution en septembre 2015  dans le numéro 535 de la revue Archéologia produit et sera à nouveau relatée dans le numéro 215 à paraitre de notre revue Le Saharien.

 

DATE
Le mardi 20 février 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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PARTICIPATION AUX FRAIS
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Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le vendredi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

Les nouveaux accords d’Alger pour la paix au Mali – Paris, 12/01/2016

accord-dalgerCe que l’on appelle (à nouveau, ce n’est pas le premier…) l’accord d’Alger a été signé en 2015 entre la République du Mali et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), une alliance de groupes armés rebelles touareg et arabes regroupant le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), une aile du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coalition du peuple pour l’Azawad (CPA) et une aile de la Coordination des Mouvements et Front patriotique de résistance (CM-FPR2). Tous les partis « rebelles » en présence et l’état malien se sont donc mis d’accord sur une plateforme minimale afin de discuter pur ramener la paix au nord Mali. Est-ce la fin de la « guerre » ? Il reste de nombreuses zones d’ombre : le problème djihadistes n’est pas réglé, l’État malien est sous perfusion, économiquement et sécuritairement, puisque dépendant de l’aide de la « communauté internationale »…
André Bourgeot, anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS au sein du laboratoire d’anthropologie sociale, est un spécialiste reconnu de la bande saharo-sahélienne. Contrairement à bon nombre d’experts, c’est un homme de terrain, grand connaisseur de l’histoire et de la culture des parties en présence. Ces analyses vont souvent à contre-courant…

[box] Nota : cette réunion sera l’occasion de fêter la nouvelle année. Avant la conférence, à partir de 18 h 30, nous serons heureux de vous accueillir pour échanger autour d’un verre de champagne…[/box]

 

DATE
Le mardi 12 janvier 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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6 euros

DINER
Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le vendredi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

Alain et Berny Sèbe, la passion de l’image au Sahara – Paris, 03/11/15

Alain & Berny Sebe

Au départ, Alain, le père, était photographe. Un hasard l’a envoyé au Sahara, en mission pour le ministère du tourisme algérien, dans les années 70. Immédiatement conquis, il a tout plaqué pour en faire un métier : photographe du Sahara. Pour diffuser ces photos, parfaire son travail artistique, il est même devenu éditeur. Il a embarqué dans cette aventure sa femme et son fils.
Au plus profond du désert son fils, Berny, a suivi le regard de son père et s’est vite mis derrière un objectif. Il en a fait « un » de ses métiers. Au-delà de l’image, il s’est aussi mis à écrire. Et à étudier. Tant et si bien qu’il est devenu « docteur », professeur d’histoire coloniale, avec une spécialisation sur le Sahara, dans la prestigieuse université d’Oxford… Lui aussi a fait du Sahara son métier !

Nous avons tous vu leurs photos, nous sommes nombreux à posséder dans notre bibliothèque au moins un de leurs ouvrages au format carré, souvent dans un étui en tissu. Nous connaissons moins les auteurs. C’est pourquoi nous leur avons demandé de nous raconter leur vie de photographe, leur vie de Saharien, les secrets derrière ces images dont certaines sont devenues des icônes.

Il ont répondu immédiatement et avec entrain à cette invitation. Au cours de cette soirée exceptionnelle, nous verrons de belles images et découvrirons leur histoire, celle des images autant que celle de leurs auteurs, le père et le fils.

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DATE
Le mardi 3 novembre 2015 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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État de la recherche au Sahara, perspectives pour l’art rupestre – Paris, 06/10/15

DSC00055Jean-Loïc Le Quellec est diplômé de l’École pratique des hautes études (paléoécologie du quaternaire) et docteur en anthropologie, ethnologie et préhistoire en 1992. Il est directeur de recherche au CNRS (Institut des mondes africains, UMR 8171) et membre honoraire de la School of Geography, Archaeology and Environmental Studies de la Wits University.

Il nous fait l’honneur d’ouvrir notre nouveau cycle de conférences parisiennes, en faisant le point sur l’état de la recherche au Sahara, en particulier sur tout ce qui concerne l’art rupestre, alors qu’il est difficile, voire impossible, de se rendre sur le terrain…

DATE
Le mardi 6 octobre 2015 à 19 heures

LIEU
Attention : nouvelle adresse !

L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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