Sur les traces de René Caillé – Le Crès (34), 10 octobre 2017

Sur les traces de René Caillé… de Djenné à Taoudenni, en passant par Tombouctou.
Le Mali, un pays de très vieille civilisation, est une terre de mythes et de légendes. Son histoire explique la richesse de son patrimoine. Porte sud du désert, Tombouctou restait mystérieuse : aucun occidental n’y était encore allé au début du XIXe siècle. Les savants arabes en avaient décrit les richesses et c’est ce qui avait attiré le Français René Caillé. Il fut le second occidental à y pénétrer (en 1928) et, surtout, le premier à en être revenu vivant.

Cette ville garde aujourd’hui encore tout son attrait, bien que de plus en plus ensablée. La caravane du sel dénommée Azalaï, entre Taoudenni et Tombouctou subsiste. À l’aide d’un diaporama, le géographe africaniste Alain Morel comparera ces régions du Sud du Sahara, qu’il a parcourues à l’occasion de plusieurs missions, avec celles que décrit René Caillé dans son ouvrage paru en 1830 (Journal d’un voyage à Temboctou et à Jenné), un territoire actuellement en partie sous le contrôle d’AQMI… et où règne l’insécurité.

 

DATE
Le mardi 10 octobre 2017 à 20 heures

LIEU
Musée saharien
1 bis avenue de Castelnau
34920 Le Crès

Contact
06 67 29 94 42
musee.saharien@gmail.com

 

Rencontres sahariennes mensuelles du comit? Rhône-Alpes, saison 2017-2018

Les rencontres mensuelles du comité Rhone-Alpes ont lieu d’octobre à mai, le 2e mardi du mois à 18 h 00 , au Silk-Bridge-Club, 19 place Bellecour dans le second arrondissement de Lyon. 

Le parking le plus proche est Antonin Poncet, et les accès en transport en commun, bus ou métro, se situent place Bellecour.

Voici le programme de nos deux premiers rendez-vous. 

 

 

Mardi 10 octobre 2017

Premier rendez-vous saharien du comité Rhône-Alpes de la saison 2017-2018. Nous présenterons puis préparerons ensemble le programme des conférences, projets et activités de cette nouvelle saison. 

 

 Mardi 14 novembre 2017

Enquêtes d’hier et d’aujourd’hui sur les chars antiques du Sahara

Par Christian Dupuy, de l’Institut des mondes Africains (dupuyarcheo.org).
Depuis la première mention de leur existence, en 1864, les fonctions assignées aux chars antiques du Sahara n’ont cessé d’évoluer suivant les avancées des connaissances archéologiques et des contextes politiques. D’abord considérés comme de simples engins de transport, on en a fait ensuite des véhicules de conquête et de prestige puis, plus rarement, des engins exotiques ou encore des instruments de médiation entre les vivants et les mondes invisibles.

Près de 1 500 gravures et peintures rupestres de chars sont actuellement répertoriées sur le quart nord-ouest du continent africain, dans des contextes figuratifs variés. Quelle lecture convient-il de donner aujourd’hui de cette riche  documentation ? Voilà le sujet de cette conférence

 

 

Les chemins d’un saharien – Paris, 17 octobre 2017

Il n’est pas possible d’être un tant soit peu intéressé par le Sahara et de n’avoir jamais vu au moins une des images de ce photographe ou avoir lu un des livres de cet auteur !

Jean-Marc Durou est photographe, écrivain et voyageur. Il était aussi un des proches de Théodore Monod.

Né à Alger au début des années 1950, il se trouve déchiré à l’indépendance entre son pays de naissance et la Métropole où une partie de sa famille s’est réfugiée .

À 16 ans il découvre le désert, au Ziban et au M’Zab. C’est le coup de foudre, la naissance d’une passion. Il y retourne souvent et est profondément marqué par la sécheresse des années 1973-1974. Il veut témoigner de la détresse des peuples qu’il côtoie au Niger, au Mali et en Mauritanie. C’est ainsi qu’il commence à faire des photos.

Pour le plaisir de tous, il en sortira de nombreux ouvrages, d’images d’abord, de textes ensuite. Il deviendra même éditeur.  Aujourd’hui il est considéré comme une référence sur l’histoire du Sahara.

C’est ce parcours exceptionnel que Jean-Marc Durou, membre du conseil d’administration des Sahariens, évoquera lors de cette conférence.

 

 

DATE
Le mardi 17 octobre 2017 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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PARTICIPATION AUX FRAIS
6 euros

Contact
06 86 24 21 94

DINER
Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le samedi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

 

Les conférences en Île de France. Saison 2017-2018

Voici le programme des conférences qui vous sont proposées cette saison, un mardi par mois, par le comité Île de France des Sahariens. Ces conférences ont ouvertes à tous. Vous trouverez au bas de cette page toutes les indications pour vous y rendre. À noter, à l’issue des ces conférences, un certain nombre des participants se réunissent pour continuer les échanges… N’hésitez pas à vous joindre à eux.

17 octobre 2017
LES CHEMINS D’UN SAHARIEN
Par Jean-Marc Durou, photographe, écrivain, voyageur

14 novembre 2017
HOGGAR, À LA VERTICALE DU DÉSERT
Par Jean-Marie Choffat, alpiniste, écrivain, éditeur

12 décembre 2017
SUR LES TRACES DE RENE CAILLÉ, 200 ANS APRÈS
Par Alain Morel, géographe, africaniste

9 Janvier 2018
LA TRAVERSEE DE L’EGUEDE DE MOURZOUK, SUR LES TRACES DU GEOGRAPHE CAPOT-REY
Par Odette Bernezat, voyageuse saharienne, écrivaine

13 février 2018
BIOGÉOGRAPHIE DE LA FLORE DU SAHARA, UNE EXPLORATION INACHEVÉE
Par Frédéric Médail, professeur à l’université Aix-Marseille

13 mars 2018
ACTUALITÉS SAHARIENNES
Par André Bourgeot, anthropologue

10 avril 2018
LES GIRAFES DE DABOUS AU NIGER (GRAVURES RUPESTRES)
Par Jean Clottes, archéologue, conservateur général honoraire du patrimoine

15 mai 2018
REVENIR AU SAHARA, AUJOURD’HUI, DEMAIN
Par Bey Benmalek, directeur de l’agence Emanere (Algérie)

 

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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PARTICIPATION AUX FRAIS
6 euros

Contact
06 86 24 21 94

DINER
Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le samedi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

Mobilité saharienne : nomadisme ou transhumance ? – Paris, 16 mai 2017

Thierry Tillet est un archéologue et explorateur saharien, vice-président de notre association et membre de la Société des explorateurs français. Tout juste de retour d’une expédition en Mauritanie, il nous parlera de l’organisation des mobilités des populations sahariennes, de ces peuples connus comme étant « nomades ».

Dans la majorité des cas ce nomadisme est un va et vient saisonnier, cyclique, dans un système de circuit annuel et non une errance d’étapes en étapes.

Il ne s’agit pas d’une mobilité résidentielle mais plutôt d’une mobilité logistique liée au maintien des camps de bases, établis dans des ksour ou des campements fixes plus ou moins importants. En fait, une partie seulement du groupe quitte ces lieux de résidence pour se déplacer. Mais, aujourd’hui, de nouvelles formes de mobilités accompagnent ces déplacements traditionnels.

 

 

DATE
Le mardi 16 mai 2017 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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PARTICIPATION AUX FRAIS
6 euros

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06 86 24 21 94

DINER
Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le samedi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

Dernières nouvelles du Tchad et 4 films – Puyloubier (13), le 21 mai 2017

Robert di Popolo, de retour du Tchad, donnera les dernières nouvelles de ce pays saharien à ceux qui auront fait le déplacement à Puyloubier, au pied de la Montagne Sainte-Victoire, pas loin d’Aix-en-Provence. Il en profitera pour présenter 4 de ses films : Les citadelles de Bourkou, Le miracle de l’Ounianga, un Eden au Sahara et Dans le trou du début du monde. 

Lieu

Au Domaine Capitane d’Anjou, à Puyloubier.

 

Renseignements

Bernard Hofmann, au 04 90 60 45 00 .

Nouvelles peintures et gravures rupestres de l’Atlas saharien – Paris, 18 avril 2017

Malika Hachid est une préhistorienne algérienne, directeur de recherche et ancienne directrice du Parc national du Tassili n’ajmer. Elle a participé à de nombreuses expéditions qui ont permis de révéler un peu plus le formidable patrimoine du désert saharien.

Lors de cette conférence, elle va pouvoir ajouter des pages à son ouvrage, paru en 1992, intitulé Les pierres écrites de l’Atlas saharien. Car en 25 ans, de nombreux sites ont été (re)découverts. Elle évoquera donc de nouvelles gravures et peintures rupestres qui viennent enrichir le corpus atlantique avec, notamment, des représentations de l’ère du bronze révélant d’importantes migrations du Sud vers le Nord. Ces découvertes permettent, en outre, de préciser la chronologie relative de l’art rupestre saharien.

DATE
Le mardi 18 avril 2017 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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PARTICIPATION AUX FRAIS
6 euros

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06 86 24 21 94

DINER
Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le samedi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

Acteurs culturels et politiques au Sahara aujourd’hui – Paris, 21/02/2017

En quelques années, de nombreuses initiatives et pratiques culturelles nouvelles ont émergé au Sahara. Pour partie, elles sont nées de courants politiques ou de conséquences de phénomènes politiques.
Au cours de cette conférence, nous vous proposons de les découvrir et de vous faire une idée sur les acteurs culturels et politiques en présence au Sahara aujourd’hui.
C’est Arnaud Contreras, auteur, producteur pour RFI et France Culture et photographe, qui a parcouru et parcourt sans relâche les étendues sahariennes (et bien d’autres contrées…) qui nous fera partager ses découvertes et sa connaissance du Sahara d’aujourd’hui. 
Il a en particulier publié, en juillet 2015, le livre Sahara Rocks!,  qui mettait en lumière, et en images, les liens si particuliers entre musique et politique au Sahara.

 

 

DATE
Le mardi 21 février 2017 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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PARTICIPATION AUX FRAIS
6 euros

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06 86 24 21 94

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Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le samedi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

Les implications sociétales de la domestication du mil – Paris, 10/01/17

En sociologie, la culture définit ce qui est commun à un groupe d’individus, ce qui le soude, c’est-à-dire ce qui est appris, transmis, produit et créé. Pour l’UNESCO, dans son sens le plus large, la culture peut être considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels , matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. 

Dans les sociétés modernes, par abus de langage, on utilise souvent le mot culture pour désigner l’offre de pratiques et de services culturels, en particulier dans le domaine des arts et des lettres.

Masi la culture, c’est aussi l’agriculture ! Dans ce contexte, une culture est une production végétale tirée de l’exploitation de la terre. Ce terme désigne aussi une plante cultivée c’est-à-dire une espèce végétale cultivée, par exemple le blé, la pomme de terre ou… le mil !

Voilà qui nous ramène au sujet de la conférence que va donner Christian Dupuy, chercheur associé à l’institut des mondes africains, le mardi 10 janvier 2017  à l’Iremmo. Il exposera comment la culture du mil a eu des implication majeurs sur la culture des sociétés africaines.

Le mil, est le nom donné en Afrique aux multiples formes du millet. Généralement, il s’agit du millet perle (Pennisetum glaucum), la plus cultivée de toutes les espèces de millet, sur environ 50 % des surfaces. Si on parle de gros mil , il s’agit d’une autre céréale : le sorgho.

Le mil constitue de nos jours la base de l’alimentation d’un grand nombre des habitants du Sahara et du sahel. Les hasards de la génétique alliés à l’observation et à l’ingéniosité des hommes ont permis au mil domestique d’acquérir des caractères très avantageux qui expliquent le succès de cette culture céréalière. En quoi consistent ces caractères ? À partir de quelle époque et où ont-ils été acquis ? Quelles conséquences a eu le développement de cette agriculture sur l’organisation de la société ouest-africaine. Des données archéo-botaniques, phylogénétiques et archéologiques enregistrées depuis peu, fournissent des éléments de réponse.

 

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ATTENTION

Pour fêter la nouvelle année et échanger nos vœux, le comité d’Île de France des Sahariens sera heureux de vous offrir un apéritif avant la conférence.

Venez donc dès 18 heures 30 !

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DATE
Le mardi 10 janvier 2017 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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PARTICIPATION AUX FRAIS
6 euros

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06 86 24 21 94

DINER
Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le samedi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.

Charles de Foucauld au Sahara : le militaire, le savant, l’ermite – Paris, 13/12/16

Charles de FoucauldMort tragiquement le 1er décembre 1916, à Tamanrasset, Charles de Foucauld est une des images symboliques de la France au Sahara.

Une image que la France coloniale, la République et l’Église catholique se sont efforcées de forger, soutenues en cela par des dizaines et des dizaines d’ouvrages plus ou moins biographiques, en mêlant la foi d’un croyant, l’engagement d’un militaire et l’œuvre d’un savant. Tout ceci sans rien retirer à la réalité d’une personnalité hors du commun arpentant sans relâche des territoires hostiles, à la qualité des travaux scientifiques dont on mesure aujourd’hui encore toute la rigueur et à la spiritualité profonde d’un missionnaire qui a prolongé la tradition des pères du désert.

Ce sont plus particulièrement les facettes du militaire et du savant qui seront  traitées lors de cette conférence afin de tenter d’en mesurer l’importance au cœur d’un destin exceptionnel.

Michel Pierre, est un historien français, spécialiste d’histoire pénale et d’histoire coloniale, auteur de plusieurs ouvrages sur ces questions. Après des fonctions d’enseignement, il a exercé des responsabilités culturelles en France et à l’étranger pour le compte du ministère français des Affaires étrangères, en particulier en Algérie.

DATE
Le mardi 13 décembre 2016 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

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06 86 24 21 94

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